L’apport vital de la petite paysannerie aux agroécosystèmes plaide en faveur d’un soutien à
l’agroécologie. Pourtant, face aux défis de la sécurité alimentaire, les rapports de genre sont
éludés alors que la parole et l’engagement des femmes sont centrales. Nous partons de la
situation brésilienne pour démontrer l’importance de cette prise de conscience pour faire face
aux changements climatiques et donc soutenir l’agroécologie face à l’agriculture de firmes. Les
mouvements sociaux de femmes rurales et les mouvements féministes brésiliens portent sur le
front du projet agroécologique la nécessité de valoriser et appuyer le rôle assumé par les femmes
et de déconstruire les rapports de pouvoir hommes/femmes entravant la pleine participation de
celles-ci.